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L’abolition de toutes distinctions!

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L’ABOLITION DE TOUTES DISTINCTIONS
Références bibliques : 1 Cor 12:13, Galates 3:27-28, Colossiens 3:10-11

I. LES CROYANTS SONT UN EN CHRIST
Une fois qu’un nouveau croyant a reçu l’imposition des mains, qu’il est entré dans l’église, et qu’il s’est placé sous l’autorité de Christ, il doit voir l’unité des croyants dans le corps de Christ. Autrement dit, il doit comprendre que toutes les distinctions ont été abolies. Cela signifie qu’il ne devrait y avoir aucune distinction entre les croyants qui sont devenus un en Christ.

Un Corinthiens 12:13 dit : « Car aussi nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul Corps, soit Juif, soit Grec, soit esclave, soit homme libre. » Le mot soit indique l’abolition des distinctions. Il y a dans le Corps de Christ aucune distinction mondaine. Le verset 13 continue : « Et nous avons tous été abreuvés pour l’unité d’un seul Esprit. » Nous avons tous été baptisés en un seul Esprit dans le Corps et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit.

Galates 3:27-28 dit : « Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ : il n’y a ni juif ni grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous tous vous êtes un dans le christ Jésus. » Ici il est dit qu’en Christ nous ne sommes qu’un. Nous sommes ceux qui avons revêtu Christ. Le mot revêtir ne signifie pas tant porter que recouvrir. Nous avons tous été baptisés en Christ et nous avons tous revêtu Christ. Il ne peut y avoir ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni mâle ni femelle, car en Christ nous sommes tous devenus un. Cela signifie que notre unité en Christ a aboli toutes les distinctions antérieures.

Colossiens 3:10-11 dit : « Et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous. » Ce passage dit aussi qu’il n’y a plus de distinction parmi les croyants. Galates 3:28 s’accorde avec ce passage pour dire qu’il n’est pas possible qu’il y ait de distinctions. Il ne peut pas y avoir de distinctions parce que nous avons revêtu le nouvel homme. Nous avons reçu le nouvel homme et nous avons été incorporés en Lui, qui a été créé selon l’image de Dieu. Dans cette image, il ne peut y avoir ni Grec ni Juif, ni circoncision ni incirconcision, ni barbare ni scythe, ni esclave ni homme libre, car Christ est tout et en tous. C’est pourquoi tous les croyants sont un. Ils sont devenus une seule entité.

De ces trois portions de l’Écriture on voit que tous les croyants sont un en Christ et que toutes leurs distinctions ont été abolies. C’est sur cette base que l’église est bâtie. Si nous apportons dans l’église et au Seigneur toutes nos distinctions terrestres, nous corromprons l’église et nous briserons les relations entre les frères et soeurs.

Nous devons voir que nous avons tous été unis en Christ. Nos distinctions passées n’existent plus parmi nous une fois que nous sommes dans le Seigneur. Il n’y a aucune distinction dans le nouvel homme et dans le Corps de Christ. Il est mentionné au moins cinq distinctions dans les versets que nous avons cités. Nous voyons ici cinq ensembles de choses opposées mais en réalité il existe six types de distinctions. Tout d’abord il y a la distinction entre Grec et Juif. Ensuite il y a la différence entre homme libre et esclave. Ensuite il y a la distinction entre mâle et femelle, entre barbare et scythe, et entre circoncis et incirconcis. Selon l’apôtre Paul, quelques soient les différences entre les hommes, nous avons tous été unis en Christ.

Dans ce monde, ce qui compte le plus pour une personne c’est sa position, c’est à dire son statut. Si je suis un certain type de personne, je dois vivre en fonction de ma position et de mon statut. Mais si nous sommes chrétiens, ces considérations doivent être abolies. Si nous emmenons notre statut et notre position personnel dans le nouvel homme, nous rendrons le nouvel homme vieux parce que ces distinctions appartiennent au vieil homme. C’est pourquoi quand nous venons à l’église nous devons abandonner toutes ces choses.

II. L’ANNULATION DE LA NATIONALITÉ
A. Il n’y a pas de distinction entre Juif et Grec
Dans le monde, la distinction la plus répandue c’est celle de la nationalité. Les Juifs et les Grecs sont deux races bien distinctes. Les Juifs sont très nationalistes. Ce sont les descendants d’Abraham, le peuple élu de Dieu. Il s’agit de la seule nation établie par Dieu sur la terre. Ils sont séparés des autres nations et c’est un peuple particulier envers Dieu. Mais au lieu de s’humilier devant Dieu et de L’exalter, ils sont fiers et se vantent devant les autres races. Leur fierté porte leur nationalisme à un degré extrême. Il méprisent toutes les nations des Gentils. A leurs yeux, les Gentils sont des animaux, des chiens. Ils ne reconnaissent nullement les Gentils.

C’est pourquoi il est assez difficile de placer un Gentil à coté d’un Juif et de leur demander d’être des frères chrétiens. Un Juif peut croire au Seigneur Jésus et s’appeler chrétien, mais il est très difficile de le persuader à prêcher l’évangile aux Gentils. Le livre des Actes nous dit que l’évangile a été d’abord prêché aux Juifs au jour de la Pentecôte. Ensuite, lorsque l’évangile est arrivé en Samarie, c’étaient les Juifs qui ont été sauvés. Afin d’apporter l’évangile aux Gentils, le Seigneur a dû susciter Paul, et lui donner la responsabilité de cette prédication. Même à ce moment, la prédication n’a pas commencé immédiatement à Antioche. Pierre a dû commencer d’abord à Césarée. Il était assez difficile pour Pierre en tant qu’apôtre des Juifs d’aller vers les Gentils. C’est pourquoi il a dû voir une vision trois fois et entendre le Seigneur dire trois fois : « Lève-toi Pierre ; tue et mange ! » Sans cela, Pierre n’aurait jamais osé aller vers les Gentils. C’était la première fois que l’évangile avait été prêché aux Gentils et on y voit à quel point les Juifs étaient réticents de prêcher aux Gentils.

Dans Actes 15 un problème s’est élevé concernant la circoncision et la loi. Certains disaient que les croyants gentils devaient être circoncis et garder la loi. Ce qu’ils disaient en fait, c’était que pour devenir chrétien, un Gentil devait d’abord devenir Juif. Que cette barrière nationaliste était forte ! Les Gentils ont dû attendre jusqu’à Actes 15 avant qu’ils soit exemptés de la circoncision et la loi. Pierre et les autres ont dit à Paul et Barnabas d’aller librement vers les Gentils et ils les ont assuré qu’ils resteraient tous dans la même communion.

Galates 2 nous dit que Pierre est allé à Antioche et qu’il a mangé avec les Gentils. Mais quand certains sont venus de Jacques, il s’est retiré et il s’est séparé, craignant ceux de la circoncision. Paul a ouvertement repris Pierre parce qu’il ne marchait pas selon la vérité de l’évangile. La croix avait déjà renversé le mur de séparation et il ne doit y avoir ni Juif ni Gentil.

Nous pouvons être Juif ou Gentil. Mais que le Seigneur nous bénisse pour voir qu’en Christ nous avons tous été unis. Notre nationalité a été abolie et nos distinctions nationales n’existent plus. Que quelqu’un soit un croyant chinois, un croyant anglais, un croyant indien ou un croyant japonais, il est devenu un frère ou une soeur en Christ. Nous ne pouvons pas séparer les enfants de Dieu par nationalité. Nous ne pouvons pas avoir un christianisme chinois. Si c’est chinois, alors ce n’est plus Christ. Soit il s’agit de « chinois-isme » ou bien il s’agit de « Chrétien-isme » ; le christianisme chinois n’existe pas. Ces deux termes se contredisent l’un l’autre. Nous sommes tous frères et soeurs dans le Seigneur : il ne peut plus y avoir de distinctions nationales. Ceci est tout à fait évident. Dans le Corps de Christ, dans le Nouvel Homme, nous sommes pleinement unis. Il ne subsiste plus de distinction nationale, quelle qu’elle soit. Même un nationalisme aussi fort que celui des Juifs a été annulé par le Seigneur.

B. La croix a renversé le mur de séparation
La lettre aux Ephésiens nous parle d’un mur entre les Juifs et les Gentils. Les deux sont séparés. Mais la croix a renversé le mur de séparation. Il n’y a plus aucune distinction ni séparation. Si nous rencontrons quelqu’un qui est en Christ, nous ne devrions pas dire qu’il est chinois ; c’est une personne qui est en Christ. Nous ne devons pas dire que quelqu’un est un anglais, nous devrions dire qu’il est en Christ. Nous sommes tous devenus un en Christ .

Ne vous considérez jamais comme ayant une église chinoise, ni un témoignage chinois. C’est une grande erreur et cette idée ne devrait même pas traverser notre esprit. Souvenez-vous qu’en Christ il n’y a aucune distinction entre Grec et Juif. Il n’y a rien de tel. Si un frère ou une soeur introduit une telle chose parmi nous, cela signifie qu’il apporte un élément étranger. Le résultat sera une corruption intérieure. Nous n’avons pas de distinction entre Juif et Grec. En Christ nous sommes tous unis ensemble. Nous devons éradiquer toutes les notions nationalistes de notre coeur. Dès lors que l’on apporte une telle chose dans l’église, celle-ci devient une organisation de la chair, et non plus le Corps de Christ.

Certains ont des sentiments nationalistes tellement forts qu’ils ne peuvent pas être de bons chrétiens. Quoique nous soyons chinois et soumis à la juridiction de notre pays, cette relation cesse lorsque nous sommes en Christ. Quand nous venons devant le Seigneur, nous ne venons pas en tant que chinois. Une telle conscience doit être laissée à l’extérieur. Nous espérons que les nouveaux croyants verrons dès le tout début qu’ils sont liés ensemble dans la vie de Christ. J’ai reçu la vie de Christ et un frère en Angleterre ou un frère en Inde ou au Japon a aussi reçu la même vie de Christ. Nous sommes unis selon la vie de Christ et non pas selon nos nationalités. Nous devons voir ceci très clairement. Dans le Corps, en Christ, dans le Nouvel Homme, la nationalité n’existe plus ? cette distinction a été totalement abolie.

Après la première guerre mondiale, quelques frères en Angleterre sont allés en Allemagne pour une conférence. Durant la conférence un frère s’est levé pour introduire les frères anglais avec ces mots : « La guerre est finie et des frères anglais sont venus nous visiter ici. Nous les accueillons chaleureusement. » Suite à cette introduction, un frère d’Angleterre s’est levé et a dit : « Nous ne sommes pas des frères anglais ; nous sommes des frères d’Angleterre. » Voilà une parole merveilleuse ! Il n’existe pas de frères anglais ; il n’y a que des frères d’Angleterre. Comment peut-il y avoir un frère anglais, un frère américain, une soeur française ou une soeur italienne dans la maison de Dieu ? Je remercie Dieu qu’il n’y a aucune distinction nationale en Christ.

Frères et soeurs : nous faisons tous partie de l’église, nous avons déjà reçu l’imposition des mains, maintenant nous devons voir que toutes les distinctions entre Juifs et Grecs ont été abolies : il n’y a plus de telle distinction en Christ. C’est un fait glorieux, une vérité réellement glorieuse. Dans l’église il n’y a que Christ : Christ est tout et en tous, il n’y a rien d’autre que Christ.

III. L’ANNUATION DES DISTINCTIONS DE CLASSE
Une autre relation intransigeante dans la société humaine, c’est la distinction des classes. On ne rentre pas beaucoup en contact avec les distinctions nationales tant qu’on ne rencontre pas d’étrangers. Cependant, le problème des distinctions de classes se produit tous les jours. L’apôtre nous dit qu’il n’y a pas distinction de classe entre l’homme libre et l’esclave. En Christ il n’y a ni homme libre ni esclave : de telles distinctions n’existent plus.

Notre génération n’a probablement jamais expérimenté la distinction de classe sévère qui existait entre l’homme libre et l’esclave. Cependant Paul a écrit ses épîtres pendant le règne Romain alors que la pratique de l’esclavage était à son sommet. Aux temps de l’Empire Romain, il y avait un marché de bétail, un marché de moutons, et un marché humain. On pourrait comparer cela à l’échange de textiles, l’échange de vivres, la bourse et l’échange d’or qui existent à Shanghai. Au temps de Rome, il y avait l’échange humain. Les Romains combattaient beaucoup de guerres et prenaient beaucoup de personnes prisonnières. Ils mettaient ces prisonniers à la vente sur les marchés. Si un maître trouvait que les enfants d’un esclave mangeaient trop il pouvait emmener les enfants au marché et les vendre. Une telle pratique était très courante à Rome. Les êtres humains étaient achetés et vendus comme des biens. La rentabilité était mesurée par le nombre d’enfants qu’ils produisaient. Ceux qui en produisaient davantage étaient vendus à prix plus élevé. A cette époque-là il y avait une grande distinction entre l’homme libre et l’esclave.

Quoique l’idée de la démocratie soit venue de Rome, et que les droits civils, le suffrage et le vote aient commencé à Rome, ces droits n’appartenaient qu’aux hommes libres. Les esclaves n’avaient rien. Si quelqu’un tuait un esclave, il lui suffisait de négocier la valeur monétaire de l’esclave avec son maître et payer en conséquence. L’esclave n’avait aucun droits civiques ; il n’était pas considéré comme un être humain. Tuer un esclave c’était comme tuer une vache. Au plus, il fallait rembourser la vache ; il n’y avait pas besoin de payer pour la vie. Les enfants des esclaves étaient automatiquement des esclaves : ils appartenaient à leur maître. Toute leur vie durant, ils n’avaient aucune liberté à moins que leur maître choisisse de les libérer. S’ils s’enfuyaient, ils seraient crucifiés.

Ce genre de distinction de classe est nettement plus marqué qu’entre les maîtres et les serviteurs, les employeurs et les employés, les patrons et les subordonnés de nos jours. De telles distinctions n’existent plus nulle part sur la terre. Mais longtemps avant que le monde abolisse cette pratique, la Parole de Dieu avait déjà aboli de telles distinctions de classes. Dans les trois épîtres aux Corinthiens, aux Galates, et aux Colossiens, Paul a dit qu’il n’y avait plus de distinction entre l’homme libre et l’esclave. Une telle distinction est abolie en Christ.

Dans le Nouveau Testament, le livre de Philémon parle d’un esclave de Philémon nommé Onésime. Philémon était un collaborateur de Paul. Quand Onésime a cru au Seigneur, lui aussi est devenu un frère. Quand ils étaient à la maison, Onésime était le serviteur et Philémon était le maître. Mais si Philémon amenait Onésime à la réunion de l’église, on appellerait Onésime le frère de Philémon et non pas son esclave. Dans l’église les relations entre maître et esclave cessent. Quand ils s’agenouillaient et priaient ensemble, Onésime était le frère de Philémon, mais quand ils se levaient pour faire leur travail, Onésime était l’esclave de Philémon. Dans le Seigneur ils étaient un, dans le Nouvel Homme ils étaient un, dans le Corps ils étaient un. Prêtez attention à ceci : en Christ la relation de maître à esclave n’existe pas, dans le Nouvel Homme cette relation n’existe pas, et dans l’église cette relation n’existe pas. En Christ toutes les distinctions de classe ont été totalement abolies. Ils n’y a plus de conscience de classe ni de lutte des classes.

Devant Dieu nous devons voir qu’aujourd’hui nous pouvons être un serviteur, un subordonné ou un employé. Nous devons prendre notre position dans notre travail et apprendre à nous soumettre à notre supérieur ou à notre maître. Cependant quand nous sommes devant Dieu, nous ne devons pas céder à quelqu’un simplement parce que c’est notre maître ou notre patron. Dans notre discussion sur des affaires spirituelles, nous ne devons pas considérer notre maître ou notre supérieur comme ayant toujours raison, ni considérer que ces raisonnements sont toujours corrects. Un telle chose n’existe pas. Quand nous nous agenouillons pour prier ou lorsque nous discutons de choses spirituelles, notre statut change et il n’y a plus de distinction de classe entre nous. Nous ne pouvons pas introduire de relation de classe dans l’église, parce qu’une telle relation n’existe pas dans l’église.

Ce fait est particulièrement important quand nous venons aux réunions d’église. Souvenez-vous comment Jacques a condamné un tel péché. Il a dit que quand un riche vient on lui donne la meilleure place et que quand il arrive un pauvre, on lui dit de se tenir debout ou de s’asseoir sur un marche-pied. Jacques a condamné un tel acte comme étant un péché. Quand nous venons à la réunion pour communier avec les enfants de Dieu nous devons voir clairement que notre position est en Christ, dans le Nouvel Homme et dans le Corps. Notre position n’est pas basée sur une distinction de classe. Seuls les chrétiens peuvent rompre toutes les distinctions de classe et eux seuls peuvent le faire totalement. Seuls les chrétiens peuvent se tenir les mains ensemble et s’accueillir les uns les autres en tant que frères parce qu’eux seuls ont l’amour. Seuls les chrétiens ? ceux qui sont en Christ ? peuvent ôter toutes les distinctions de classe. Une jeune personne doit réaliser que tant qu’elle est croyante en Christ, son patron chrétien est son frère et son subordonné chrétien est aussi son frère. Son maître chrétien est son frère et son esclave chrétien est aussi son frère. La distinction entre l’homme libre et l’esclave a été entièrement annulée. Cette distinction n’existe plus. Nous ne pouvons communier avec nos frères et soeurs que sur la base du peu que le Seigneur nous a donné. Nous sommes tous frères et soeurs. Si nous faisons ceci nous serons richement bénis par le Seigneur et l’église sera remplie de l’amour du Seigneur.

Plusieurs chrétiens à Chungking voulaient une fois bâtir une église pour les officiers du gouvernement. Ils sont venus me demander mon opinion. J’ai dit : « Quel nom allez-vous donner à cette église ? Je pense que vous devriez la nommer L’église des officiers d’état. » Si c’est une église d’officiers d’état, ce n’est certainement pas quelque chose qui est en Christ, parce qu’il n’y a rien de tel en Christ. Il n’y a ni homme libre ni esclave en Christ. Si un homme libre veut être sauvé, il doit recevoir la vie du Seigneur. Si un esclave veut être sauvé, lui aussi doit recevoir la vie du Seigneur. Il n’y a aucune différence entre les deux. Nous ne pouvons rien ajouter à Christ, ni rien enlever de Christ. L’homme ne peut pas bâtir une église pour les officiers parce qu’il n’y a rien de tel en Christ. Chacun doit apprendre à être un frère ou une soeur.

IV. L’ANNULATION DES DISTINCTIONS ENTRE MÂLE ET FEMELLE
La quatrième distinction qui a été abolie en Christ, c’est celle du genre, c’est à dire la distinction entre mâle et femelle. Dans le monde, le mâle remplit un certain rôle et la femelle remplit un autre rôle. Dans l’administration de l’église, le mâle a également sa place, et la femelle a sa place. Dans la famille, le mari a sa place et la femme a sa place. Cependant, en Christ et dans le Nouvel Homme, l’homme et la femme ont tous deux la même position ; il n’y a aucune distinction entre eux.

En Christ l’homme n’occupe pas une place spéciale, et la femme non plus, parce que Christ est tout et en tous. A cet égard, l’homme n’est pas différent de la femme. N’oubliez pas que dans les affaires spirituelles, il n’y a aucune distinction entre mâle et femelle.

Nous avons mentionné que la place des soeurs dans certains domaines du service est différente de celle des frères. Mais cela ne concerne que la question de l’autorité. Aujourd’hui, en Christ, il n’y a aucune différence entre les deux. Un frère est sauvé à travers la vie de Christ, la vie du Fils de Dieu. De la même façon une soeur est sauvée à travers la vie de Christ, la vie du Fils de Dieu. A chaque occasion dans la Bible où la version chinoise traduit « fils et filles » le mot d’origine c’est « enfants. » Ce mot ne différencie pas entre mâle et femelle (bien que son usage soit masculin). Je suis né enfant de Dieu et je grandis pour devenir fils de Dieu. Un fils est mâle et pourtant cette description correspond aussi bien aux frères qu’aux soeurs.

Dans tout le Nouveau Testament, seul 2 Corinthiens 6:17-18 parle des fils et des filles : « C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. » Une fois que nous avons cru en Dieu et que nous sommes libérés et séparés du monde et de son influence polluée et impure, Dieu nous recevra en tant que Père, et nous serons Ses fils et Ses filles. C’est une affaire entre Dieu et l’individu, ce n’est pas une question de ce que nous sommes en Christ. C’est pourquoi il est dit « fils et filles. » Quand quelqu’un souffre pour Dieu, encourt des pertes pour Lui et expérimente des difficultés pour Lui, Dieu deviendra un Père pour cette personne en tant qu’individu. Si vous êtes mâle, Dieu vous recevra en tant que fils. Si vous êtes femelle, Dieu vous recevra en tant que fille. Dieu vous recevra comme Ses fils et Ses filles. Il est le Seigneur Tout-suffisant. Il possède tout. C’est une question de ce que l’on est devant Dieu. Ce n’est pas une question de ce que l’on est en Christ. En Christ nous sommes tous des enfants de Dieu et il n’y a aucune distinction entre mâle et femelle ? cette distinction n’existe pas du tout.

Une fois j’ai demandé à un certain artisan à Shanghai qui était un frère dans le Seigneur : « Frère, comment vont les frères qui sont chez vous ? » Il a répondu : « Parlez-vous des frères mâles ou des frères femelles ? » Cette réponse n’aurait pas pu être mieux formulée. C’est l’une des paroles les plus vraies qui aient jamais été prononcées. Les frères mâles sont des frères et les frères femelles sont aussi des frères. Il n’y aucune distinction en Christ. Ce que ce frère a dit était absolument correct ; il affirmait simplement une vérité biblique. Quand nous venons au Seigneur et que nous le touchons, nous transcendons toutes les distinctions mâle / femelle ? nous sommes au-delà du genre. Devant le Seigneur et en Christ il n’y a aucune différence entre mâle et femelle.

V. L’ANNULATION DES DISTINCTIONS ETHNIQUES
Dans la Bible il y a une autre distinction entre les Grecs et les Juifs. Les Juifs sont une race très religieuse tandis que les Grecs sont une race qui embrassent la philosophie et la sagesse. Historiquement, quand on parle de religion, on pense aux Juifs et quand on parle de philosophie, on pense aux Grecs. Toutes les branches de la science et de la philosophie, dans leur forme primitive, viennent des Grecs. Aujourd’hui tous les termes scientifiques ont leur racine dans le grec. Ainsi les Grecs symbolisent la sagesse. Si on veut parler de science et de philosophie, on doit aller vers les Grecs. Si on veut parler de religion, on doit aller vers les Juifs. C’est là une distinction ethnique.

Ceux qui vivent en différentes parties du monde ont souvent leurs propres caractéristiques ethniques. Par exemple, ceux qui viennent du sud sont plus affectueux tandis que ceux qui viennent du nord sont plus réservés. Ceux qui viennent du sud sont généralement plus relâchés, tandis que les nordiques sont généralement plus sérieux. Les gens qui vivent dans les régions tropicales aiment danser et chanter toute la journée tandis que les nordiques, particulièrement les habitants de l’Europe du nord n’aiment même pas sauter. Ils semblent plus réservés et conservateurs. Mais les gens du sud peuvent être chrétiens autant que les gens du nord. Les Juifs peuvent être des chrétiens et les Grecs peuvent aussi être de chrétiens. Les sages peuvent être des chrétiens et les religieux peuvent aussi être des chrétiens.

En Christ il n’y a aucune distinction entre Juifs et Grecs. Certains aiment raisonner ; ils aiment tout expliquer. D’autres aiment parler de la conscience. Cela signifie-t-il qu’il y a deux différents types de chrétiens ? Selon la chair, ces deux sont totalement différents. L’un marche selon l’intelligence et le raisonnement. L’autre marche selon ses impulsions et ses sentiments. Mais en Christ il n’y a aucune distinction entre les Juifs et les Grecs. Non seulement les distinctions nationales sont-elles parties, mais même les distinctions ethniques sont aussi parties. Une personne réservée peut être un tout aussi bon chrétien qu’une personne chaleureuse. Ceux qui marchent selon l’intelligence peuvent être des chrétiens et ceux qui marchent selon les sentiments peuvent aussi être des chrétiens. Tous les types de personnes peuvent être des chrétiens.

Puisque tous les types de personnes peuvent être des chrétiens, on doit apprendre à laisser tomber les caractéristiques ethniques lorsqu’on vient dans l’église. Il n’y a rien de tel dans la vie de l’église. Beaucoup de problèmes surgissent dans l’église aujourd’hui parce que les gens apportent leur saveur ethnique dans l’église ; ils essaient d’apporter leurs propres caractéristiques. Quand les gens peu bavards se rencontrent, ils forment un groupe peu bavard. Quand les gens bavards se rencontrent, ils forment un groupe bavard. Quand les gens réservés se rencontrent, ils forment un groupe réservé. Quand ceux qui sont affectifs se rencontrent, ils forment un groupe affectif. De cette façon, beaucoup de distinctions sont établies parmi les enfants de Dieu.

N’oubliez pas que les distinctions ethniques n’existent pas dans l’église, en Christ, ni dans le Nouvel Homme. Ne condamnez pas quelqu’un simplement parce qu’il a un tempérament différent du vôtre. Vous devez réaliser que les autres ne vous apprécient peut-être pas beaucoup non plus. Vous trouvez peut-être que vous parlez toujours avec affection et vous vous demandez pourquoi les autres sont tellement froids. Mais les autres pensent peut-être que vous parlez trop ; il se peut qu’il trouvent votre disposition intolérable.

Que vous soyez vif ou silencieux, froid ou chaleureux, intellectuel ou sentimental, dès lors que vous devenez un frère et que vous rentrez dans la vie d’église, vous devez laisser tomber votre disposition. De telles choses n’appartiennent pas à l’église. Dès lors que vous introduisez ces éléments naturels dans l’église ceux-ci deviennent des standards de jugement et de séparation et les frères seront divisés. Vous, vous deviendrez le standard, et tous ceux qui atteignent votre standard seront considérés comme étant de bons chrétiens tandis que tous ceux qui n’atteignent pas votre standard seront considérés comme des chrétiens médiocres. Vous, vous deviendrez le standard. Vous introduirez dans l’église votre propre nature, votre caractère, et votre tempérament. Toute confusion dans l’église résulte de différents tempéraments humains. Votre silence n’est pas nécessairement bon, et vos paroles ne sont pas nécessairement bonnes. Être réservé n’est pas nécessairement bon et être réservé n’est pas nécessairement bon. Avoir une forte intelligence n’est pas nécessairement bien et avoir des émotions intenses n’est pas nécessairement bien. Toutes ces distinctions sont en dehors de Christ. Elles sont représentées par les Grecs et les Juifs. Aucune de ces distinctions naturelles ne peut être apportée dans la vie de l’église.

Un nouveau croyant doit apprendre dès le commencement à rejeter tout ce qui provient du vieil homme. Il ne doit pas dire : « C’est comme cela que je suis. » Beaucoup de frères parlent sans aucune honte de cette façon. Nous devons leur dire que nous ne voulons pas de leur vieil homme. Ils ne doivent pas apporter leur vieil homme. Ce n’est pas quelque chose qui est en Christ, et nous ne pouvons pas créer des distinctions sur cette base. De telles distinctions doivent être totalement abolies. En Christ, dans le Corps et dans le Nouvel Homme, ces distinctions sont totalement annulées. Aucun frère ni aucune soeur ne devrait apporter sa disposition naturelle dans l’église. Dès lors que vous êtes sauvé, vous devez laisser ces choses derrière vous. Si vous venez à l’église et que vous contactez les frères et soeurs et que vous n’approuviez que ceux qui sont d’accord avec vous et qui atteignent votre standard et que vous désapprouviez ceux qui ne sont pas d’accord avec vous et qui n’atteignent pas votre standard, vous apporterez la confusion et la division dans l’église toute entière. A travers les années, l’église a subi beaucoup de dégâts à cause des différences de disposition. N’apportez jamais vos différences de disposition dans l’église. Certains ont une disposition vive, et ils pourront dire : « Je suis vif, et je n’aime pas ceux qui sont lents. Dieu n’aime pas ceux qui sont lents. » Certains sont lents par nature et ils pourront dire : « Je suis stable par nature et je n’aime pas ceux qui sont rapides. » Mais ni la rapidité, ni la lenteur ne doivent diviser les enfants de Dieu dans la vie de l’église. Dès lors que vous laissez entrer ces choses, vous vous établissez en tant que standard. Les Grecs veulent que les Juifs se repentent et les Juifs veulent que les Grecs se repentent. Mais Dieu veut mettre de côté les uns et les autres. Il n’y a rien d’autre que Christ.

Si un nouveau croyant maintient ce principe dès le commencement, il épargnera à l’église beaucoup de difficultés. Nous ne devons jamais séparer en fonction de notre caractère. Nous devons rejeter les choses qui appartiennent au vieil homme. Nous devons marcher dans les mêmes pas que tous les autres enfants de Dieu.

VI. L’ANNULATION DES DISTINCTIONS CULTURELLES
L’épître aux Colossiens parle de deux types de personnes ? les barbares et les scythes. Ces deux noms ont posé un problème aux étudiants de la Bible. En anglais, un barbare signifie un sauvage, une personne non-civilisée, mais qu’est-ce qu’un scythe. Ce mot vient du mot grec Zema qui est devenu Zecotha ensuite Zecothia et ensuite Zeconthian.

Monsieur Wescott a dit que Zecothia était le nom d’un lieu. Dans la littérature grecque, les Zécothiens et les Galates étaient souvent mentionnés ensemble. Ainsi les Zécothiens étaient un peuple respectable. Comme les noms de beaucoup de villes, le mot Zécothiens évoque une certaine image dès lors qu’on le prononce. Par exemple quand Shansi est mentionné, on pense à ceux qui manipulent l’argent parce que la plupart des gens de Shansi sont des hommes d’affaires. Quand on parle de Shao-Shing, on parle des secrétaires de la cour durant la dynastie des Ching. Le nom d’un lieu évoque souvent des images associées.

Si vous consultez la littérature grecque, vous remarquerez que les Scythiens étaient un peuple respecté tandis que les barbares étaient un peuple méprisé. C’est une question de culture. La culture crée une grande distinction dans le monde. Si vous mettez un gentleman anglais typique à côté d’un indigène africain, la différence de culture sera très manifeste. Cependant Paul nous dit que les barbares et les scythes doivent tous deux abolir toutes les distinctions.

Ces distinctions culturelles ont constitué une frustration pour beaucoup de personnes. Une fois j’ai rencontré deux Juifs. Puisque je les connaissais tous les deux assez bien, je leur ai demandé franchement : « Pourquoi tant de personnes dans le monde détestent-elles les Juifs ? » L’un a dit : « Notre culture juive n’est pas conforme aux standards des autres. » C’était la première fois que j’avais entendu une telle réponse. Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire. Il a expliqué : « Considérez le cas du Juif américain. Honnêtement, si j’étais un Américain non-juif, je n’aimerais pas non plus les Juifs américains. Je mépriserais la culture juive. Si un Américain gagne deux cent dollars par mois, il en dépense une certaine partie sur le logement et la nourriture, il cire ses chaussures et il change sa chemise tous les jours. Une fois tous les deux mois, il s’achète une nouvelle paire de chaussures, et il maintient sa maison propre et en état. Il est content s’il lui reste dix dollars en poche à la fin du mois. Mais les Juifs sont différents. Un Juif qui gagne la même somme ne dépense que dix dollars par mois et garde le reste. Il calcule combien il peut économiser s’il ne cire pas ses chaussures ni n’en achète de nouvelles. Il peut tolérer que sa chemise soit sales afin d’économiser de la lessive. Les Américains sont assez pointilleux sur leur confort mais les Juifs ne sont pas pointilleux du tout sur leur nourriture et leur logement. Tout ce que veut un Juif c’est un compte d’épargne à la banque qui ne cesse d’augmenter. Nous les Juifs, nous méprisons les Américains parce qu’ils sont si pauvres. Les Américains nous méprisent, nous, parce qu’il pensent qu’on ne s’intéresse pas aux soins personnels ni à notre condition de vie. » Il a continué en disant : « Nous les Juifs, nous avons le don de gagner de l’argent. Nous savons travailler avec le cerveau, mais pas la mode. Nous ne pouvons pas nous entendre particulièrement bien avec les autres. C’est pourquoi personne ne nous aime. » C’était la première fois que j’avais entendu une telle réponse.

Il est difficile pour quelqu’un qui a une culture soignée d’être en accord avec quelqu’un qui semble avoir une culture peu soignée. Ce n’est pas une question de classe, ni d’intelligence, ni de niveau financier, mais de culture. Du point de vue du scythe, il n’y a rien de bien chez le barbare. Le barbare s’habille mal, mange mal et vit mal. Du point de vue du barbare, un scythe est trop hédoniste. Il prête trop d’attention à sa nourriture et à son vêtement. Ces deux personnes ont deux perspectives totalement différentes. Si tous deux venaient dans l’église chacun apporterait avec lui sa propre opinion et considérerait l’autre comme ayant tort. Quand ils viennent ensemble, il y aura sûrement un conflit. Il ne peuvent jamais être unis l’un à l’autre.

Les Chinois mangent avec des baguettes tandis que les Indiens mangent avec les doigts . Si vous les mettez ensemble à la même table pendant quelques repas, tous deux se sentiront mal à l’aise. Il ne diront peut-être pas grand chose, mais si vous les laissez ensemble pendant deux jours, ils ne pourront pas se supporter l’un l’autre ; ils commenceront à se quereller. L’un trouvera que l’on devrait utiliser des baguettes parce qu’il n’est pas convenable de manger avec les mains, tandis que l’autre trouvera que manger avec les baguettes n’est que pour la forme et qu’on ne peut réellement apprécier un repas que si on mange avec les doigts. L’un dira que l’autre a tort et vice versa. C’est là une différence de culture. De telles différences culturelles présentent une véritable barrière culturelle, mais même cela a été aboli en Christ. Ceux qui sont en Christ doivent être les gens les plus accommodants. Ils peuvent tolérer toutes sortes de différences humaines. Un homme en Christ n’établit pas un standard pour ensuite exiger que tous les autres atteignent son standard. Il ne respecte pas uniquement les personnes qui atteignent son standard pour mépriser ceux qui ne l’atteignent pas. Ce n’est pas ainsi qu’une personne en Christ devrait se comporter. Ce genre de comportement n’appartient pas à l’église ni au Nouvel Homme. Supposons que certains frères parmi nous viennent d’Inde ou d’Afrique. Leurs cultures sont différentes des nôtres, mais nous ne devrions poser qu’une seule question : « Sont-ils dans le Seigneur ou non ? » et eux devraient nous poser la même question : « Sommes-nous dans le Seigneur ou non ? » Si nous sommes en Christ, tous les problèmes seront résolus immédiatement. Quand nous nous contactons l’un l’autre en Christ et que nous nous aimons l’un l’autre en Christ, il n’y a rien qui ne puisse pas être toléré. Nous ne devons permettre à rien de venir entre les enfants de Dieu pour différencier les frères et soeurs en Christ les uns des autres.

Nous ne pouvons pas regrouper les frères et soeurs sophistiqués ensemble pour former une église, et nous ne pouvons pas regrouper ceux qui ne sont pas sophistiqués pour former une autre église. Ce ne serait pas l’église. De telles choses ne sont pas dans l’église. Elles devraient rester en dehors de l’église, en dehors de Christ et en dehors du Nouvel Homme. Nous ne devrions jamais apporter de tels problèmes dans l’église. Toutes les différences culturelles ont été abolies dans l’église.

Cependant, nous devons apprendre à « vivre comme un Romain parmi les Romains » et à être sous la loi parmi ceux qui sont sous la loi. Quelque soit le type de culture dans lequel nous sommes, nous faisons comme les autres. Si des frères africains viennent en Chine et ils ont la connaissance de Dieu, ils doivent utiliser des baguettes. Si nous, nous allons en Afrique, nous devrons peut-être manger avec les mains. Nous ne voulons pas entrer en conflit avec les frères et soeurs locaux. Quand nous leur rendons visite, nous devons apprendre à vivre parmi eux. Quand ils nous rendent visite, ils doivent apprendre à vivre parmi nous. Quand nous allons en Angleterre, nous devons apprendre à nous comporter comme des Anglais et quand un Anglais vient en Chine il doit apprendre à vivre comme un Chinois. Si nous ne faisons pas cela, nous serons une occasion de chute pour les autres, et on ne les gagnera pas pour Christ. Si les enfants de Dieu ont un bon commencement dans cette affaire, ils éviteront beaucoup de problèmes par la suite.

VII. L’ANNULATION DES MARQUES DE PIETE DANS LA CHAIR
La dernière distinction dont il est question dans Colossiens c’est la différence entre les circoncis et les incirconcis. On voit à cela la distinction en fonction des marques extérieures de piété. Nous savons que les Juifs sont circoncis avec une marque dans leur corps, indiquant qu’ils appartiennent à Dieu, qu’ils craignent Dieu, et qu’ils renoncent à la chair. En faisant ainsi, ils se placent sous l’alliance de Dieu et font partie de l’alliance de Dieu.

Beaucoup de personnes (surtout les Juifs) aiment beaucoup la circoncision. Ils pensent que seuls ceux qui sont circoncis sont sous l’alliance de Dieu tandis que ceux qui ne sont pas circoncis ne sont pas sous Son alliance. Un Juif ne peut pas se marier avec une personne incirconcise. Actes 15 nous dit que même les Gentils que avaient cru étaient forcés d’être circoncis. Les Juifs prêtaient une grande attention à cette marque de piété dans la chair.

Aujourd’hui, nous pouvons tomber dans le même piège que les Juifs si nous prêtons trop d’attention aux signes extérieurs. Par exemple, il se peut que je sois baptisé par immersion, tandis qu’un autre frère peut être aspergé au lieu d’être immergé. La Parole de Dieu nous dit que nous devons être baptisés par immersion. Il est vrai qu’un frère doit être baptisé par immersion. Cependant, si je me considère meilleur que mon frère qui n’est pas baptisé par immersion, alors j’ai fait du baptême par immersion une marque de piété. En fait, j’ai affirmé qu’à cause d’une chose dans la chair, je suis meilleur que mon frère. Si je considère mon frère comme ayant une fausse position aux yeux du Seigneur simplement parce qu’il n’a pas eu une immersion extérieure, j’ai fait du baptême par immersion une cause de séparation.

Le port du voile porte une signification spirituelle pour les soeurs. Toutefois, il peut devenir une marque dans la chair. La fraction du pain a une signification spirituelle, mais elle peut aussi devenir une marque dans la chair. L’imposition des mains a une signification spirituelle, mais elle peut aussi devenir une marque dans la chair. Ces choses portent, il est vrai, beaucoup de signification spirituelle, mais si elles sont utilisées pour séparer les enfants de Dieu elles perdront leur signification spirituelle, et elles deviendront de simples marques de la chair. En réalité, elles deviendront quelque chose de similaire à la circoncision.

Comprenez bien ce que je veux dire. Ne pensez pas que nous soyons en désaccord avec le baptême par immersion, la fraction du pain, le port du voile, ni l’imposition des mains. J’essaie de vous montrer que dès lors que vous séparez les enfants de Dieu selon ces choses, vous faites des distinctions selon la chair. En Christ il n’y a ni circoncision ni incirconcision. Les symboles physiques ne doivent pas être utilisés pour séparer les enfants de Dieu. En Christ nous sommes un. La vie qui est en Christ est une. Il est bon qu’une chose ayant une réalité spirituelle porte également un symbole physique. Cependant, si une personne possède la réalité spirituelle d’une chose mais n’est pas préoccupé par le symbole physique, nous ne devrions pas l’isoler à cause de cela. En d’autres termes, les enfants de Dieu ne doivent pas permettre aux symboles physiques d’endommager l’unité qu’ils ont en Christ.

Il est vrai que certains des enfants de Dieu n’ont pas une vision correcte concernant certaines choses, mais tant qu’ils ont la réalité spirituelle, nous devrions nous satisfaire de notre unité spirituelle, et nous ne devrions pas insister sur les symboles. Par exemple, une soeur peut être très soumise devant le Seigneur et devant les frères ; elle sait où elle se tient devant le Seigneur et devant les frères. Si il ne lui manque que le symbole sur sa tête, nous ne devrions pas l’exclure. Dès lors que nous séparons les enfants de Dieu nous endommageons l’unité.

Paul a dit très clairement que la circoncision n’avait pas pour but la purification des défauts de la chair, mais la suppression des activités de la chair. Aux yeux de Dieu ce qui compte c’est la réalité intérieure, et non pas les choses extérieures. Si la révélation intérieure est la même, nous ne devrions pas faire de séparation à cause de différences extérieures. Si quelqu’un n’a ni la réalité intérieure, ni de signe extérieur, ce n’est pas notre affaire. Si une soeur ne prend pas la place de soumission, ou si le baptême d’un frère ne constitue pas sa séparation d’avec le monde et son ensevelissement et sa résurrection avec le Seigneur, ces personnes sont trop loin de la vérité. Dans de tels cas, la responsabilité n’est pas sur nous. Mais si quelqu’un voit le baptême comme étant l’ensevelissement et la résurrection avec Christ et qu’il possède pourtant une opinion un peu différente concernant les signes extérieurs, nous ne pouvons pas endommager l’unité à cause de cette petite différence. Vous ne pouvez pas vous mettre à part vis-à-vis des autres simplement parce que vous êtes obéissants au Seigneur par rapport à certains symboles physiques. Il n’est pas bon de séparer les enfants de Dieu selon ces choses.

Nous sommes tous frères et soeurs. En Christ nous sommes un Nouvel Homme. Nous sommes tous des membres dans le Corps. Dans l’église nous avons annulé toutes les distinctions en dehors de Christ. Nous nous tenons tous sur un nouveau terrain. Nous sommes tous dans l’unique Nouvel Homme que le Seigneur a établi et dans l’unique Corps que le Seigneur a créé. Nous devons voir que tous les enfants de Dieu sont un. Nous ne pouvons pas considérer quelqu’un avec des a priori particuliers. Nous devons éradiquer totalement le dénominationalisme et le sectarianisme de notre coeur. Si nous faisons cela, nous aurons fait un nouveau pas en avant.

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