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L’importance de l’ouvrier!

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Éditorial: L’importance de l’ouvrier

 2011, par Gérald Emery

Gérald Émery est le Doyen académique de l’Institut
Biblique du Québec. Il partage avec nous ce mois-ci un message cher à son coeur
qui ne manquera pas de nous stimuler dans notre service pour Dieu. Bonne
lecture à tous !

Mathieu 9. ''37 Jésus a dit : "La moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers. J’imagine que chacun de nous se pose de temps en temps la question de son rôle, de sa valeur et de sa place dans le plan global de Dieu et dans la moisson mondiale.

Un des termes qui est utilisé à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament est « ouvrier ». Chacun de nous pourrait donner sa propre définition mais dans la bouche de Jésus, il nous semble évident qu’il s’agit de quelqu’un qui travaille pour la moisson, pour le royaume de Dieu, quelqu’un qui a un rôle important à jouer et sur lequel il compte.

Puisque nous aspirons tous à être des ouvriers en santé à tous égards, j’en profite pour partager quelques réflexions à ce sujet et souligner quelques aspects de ce rôle si important aux yeux du Seigneur.

 1. L’ouvrier réalise sa valeur aux yeux de Jésus. 

Jésus, qui voit au fond des cœurs, considère l’homme, la femme dans ses motivations et son désir d’être utile, son désir de servir.Jésus aurait pu insister sur les termes de serviteurs, d’esclaves mais il fait plutôt référence à des ouvriers. On pourrait aussi les appeler des moissonneurs, ceux qui transpirent pour ramasser les gerbes, ceux et celles qui sont dans le champ, sur le terrain, là où il y a la moisson. L’ouvrier réalise que la moisson a besoin de lui, non par orgueil, mais par nécessité et appel divin. Il ose croire, comme un fils d’Abraham, le père de la foi, qu’il est appelé à être une source de bénédiction.

La version Colombe rend le passage de Genèse 12. 2 de la façon suivante : « Deviens donc une source de bénédiction ». J’avoue que la lecture de ce verset
m’inspire, me motive et m’encourage à croire sainement à ma place et à mon rôle dans le plan de Dieu.

Merci Seigneur de me considérer comme un de tes précieux ouvriers.

    2. L’ouvrier garde ses yeux sur la moisson.

 

L’ouvrier ne peut pas se permettre de quitter la moisson des yeux. Son ardeur, son zèle, sa passion et son désir de voir la récolte être engrangée doivent être nourris. Chaque gerbe récoltée est un sujet de grande joie et de célébration, mais le champ demeure très grand. Jésus va encourager ses disciples à « lever les yeux » pour voir la moisson. Je veux lever la tête de temps en temps pour considérer l’ensemble de la moisson, le bon travail des autres ouvriers. Je veux me laisser encourager par l’autre moissonneur qui a développé d’autres habiletés et je ne veux pas hésiter à donner un coup de main à celui qui en a besoin. Par la grâce de Dieu, je veux également reconnaître les ouvriers potentiels qui m’entourent et que je dois aider à répondre à l’appel du Maître de la moisson.

3. L’ouvrier développe des habiletés pour faire son travail.

La tâche des moissonneurs du temps de Jésus avait certainement ses défis mais elle peut nous sembler plus simple que la récolte de la moisson en 2011. Une chose est certaine, le moissonneur doit discerner le bon moment, il doit comprendre ce qui se passe, il doit connaître la multitude des différences d’un champ à l’autre, il doit savoir s’adapter, il doit développer sans cesse ses habiletés à communiquer, il doit toujours être prêt à apprendre et améliorer les dons et les talents que Dieu lui a donnés.Relever le défi de la formation continue et régulière va certainement honorer Dieu. Je crois personnellement qu’il s’agit d’une réponse de foi, de courage, d’intégrité et de sérieux face à la grandeur de l’appel que nous avons reçu.

Très récemment, mon père m’a annoncé avec joie qu’il avait maintenant, pour la première fois de sa vie, une carte d’étudiant universitaire. Il s’est inscrit à l’université du troisième âge pour la session d’hiver 2011 et fêtera ses 80 ans en mai prochain. Vas-y Papa et profites-en !

Paul a laissé une exhortation que nous connaissons bien à Timothée et je veux la prendre pour moi aussi : « Efforce–toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15).

 Je me réjouis profondément et sincèrement d’être un ouvrier dans la moisson. 

Je me réjouis également d’avoir un si grand nombre de collègues et d’amis comme vous qui partagent cette passion et cet appel.

Moissonneur avec vous et pour la gloire du Seigneur,

Rév. Gérald Emery

Doyen académique de l’IBQ

En savoir plus sur l’IBQ : www.ibq-canada.org

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